Peter Pan - C'est l'heure de jouer !

Il était une fois un petit garçon qui s’appelait Malcom. Sa vie n’était hélas pas aussi joyeuse qu’il l’aurait désiré et pour cause : à peine âgé de sept ans, il fut pour ainsi dire en signe d’abandon vendu par son père à un forgeron qui ne fut pas très tendre, ni même pédagogue avec l’enfant. Malcom était très malheureux et vous ne vous imaginez pas le nombre de fois qu’il s’inventait un monde imaginaire où il était heureux. La nuit, il rêvait d’une ile magique où il pouvait laisser libre court à son imagination qui n’avait alors plus aucune limite et il pouvait voler grâce à de la poussière de fée que l’on trouvait dans des fleurs qui poussaient en haut des arbres.

Mais le petit Malcom devint par la suite un adolescent qui était incompris et qui tentait de survivre après avoir fui la forge et son maître. Il ne le revit plus jamais mais la rue semblait être encore pire que là où il avait passé son enfance. Il apprit un jeu de carte, qu’il nomma le jeu de la dame, et arnaqua de nombreux passants dans les rues de la petite ville d’Hamelin. Et puis un jour, il croisa la route d’une ravissante jeune fille dont il tomba sous le charme. Il pensait être amoureux mais ce n’était pas ça. Il passait juste du bon temps en sa charmante compagnie mais il ne se voyait pas vivre des années avec elle. Pourtant, un évènement changea tout. Sa compagne d’un temps tomba enceinte. Malcom avait tout juste trente ans mais contrairement à son vécu, il s'était senti prêt à être père. En même temps, il avait eu neuf mois pour s'y préparer. Cependant, il doutait beaucoup. Il n’était pas certain qu’il ferait un bon père, n’ayant jamais eu de modèle exemplaire pour ça. Son père l’avait abandonné, son maître à la forge était violent avec lui à la moindre faute de sa part … On ne pouvait pas dire qu’il avait été dans un foyer rempli d’amour et de tendresse. Heureusement, cela avait changé lors de sa rencontre avec Fiona. Elle lui avait appris ce que c'était aimer. Et pourtant, alors qu'elle cherchait un moyen pour protéger leur fils de sa destinée, elle finit par l'abandonner à son tour. Du moins, c'était ce qu'il avait pensé. Le jeune homme aurait pu se débarrasser de cette chose rose et qui pleurait mais il n’en fit rien. Pourquoi ? Lui-même ne put l’expliquer. Sans doute qu’au fond de lui, il voulait donner une meilleur chance à son fils qu’il prénomma Rumplestiltskin après plusieurs verres d’alcool. Oui, il avait cherché un nom parce que la mère, on ne pouvait pas dire qu’elle l’avait aidé là-dedans car en plus de partir en lui laissant un bébé dans les bras, elle n’avait pas non plus pris la peine de trouver un nom pour le petit. Pendant des années, Malcom tenta d’élever son fils de son mieux. Il essaya de trouver un travail mais les portes se fermaient devant lui. Il allait donc dans la rue, parfois tard le soir en compagnie de son fils pour arnaquer les passants comme il le faisait dans son adolescence. Mais un soir, une de ses victimes ne se laissa pas faire et si le jeune Rumplestiltskin n’était pas intervenu, Qui sait ce qui serait arrivé à Malcom ? Sans doute tabassé et laissé pour mort par l’homme qu’il avait tenté d’avoir ou juste légèrement tabassé. Nous ne le saurions jamais.

Quelques temps plus tard, il prit la décision de laisser son fils chez deux vieilles filles. Ce qu’avait dit l’homme au petit garçon avait tourner en boucle dans sa tête : « Tu serais mieux sans ton père ! ». L’inconnu n’avait peut-être pas tort. Il ne pouvait pas dire qu’il offrait une vie rêvée pour un enfant. Il avait fait de son mieux pour lui offrir un foyer mais ce n’était pas ça. Même s’il avait fini par réellement s’attacher à Rumple, il savait qu’il avait pris la bonne décision. Son fils sera bien mieux sans lui, sous la protection des deux femmes qu’il avait payées avec ce qu’il lui restait comme argent. Elles seules pouvaient apporter à l’enfant ce dont il ne pouvait : une vraie famille, remplie d’amour et de plus, il serait logé, nourrit et blanchi, sans devoir sacrifier son enfance car les deux vieilles filles étaient tout de même connues pour aimer les enfants. Malcom ne se fit donc pas de soucis pour son fils. Mais l’enfant ne voulait pas être séparé de son père De plus, il lui avait rapporté un haricot en lui proposant de partir pour recommencer une nouvelle vie ensemble. C’était tentant et finalement, Malcom se laissa convaincre. Il se rappela de cette fameuse ile où il se réfugiait dans ses rêves : Neverland.

Malheureusement, la suite ne fut pas joyeuse comme ils avaient prévu. Ne pouvant plus voler, l’adulte tenta de monter sur un arbre pour prendre la fameuse poussière de fée dans les fleurs mais il fut interrompu par une ombre qui lui fit un étrange marché : l’abandon de son fils contre la jeunesse éternelle. Les pouvoirs n’étaient pas inclus dedans mais c’est une autre histoire. Malcom n’hésita pas un seul instant bien qu’en voyant son fils s’envoler avec l’ombre, il ne put retenir quelques larmes. Mais bon, de toute façon, il l’avait déjà abandonné si l’on pouvait dire et le jeune Rumple aurait une meilleure vie, du moins ce qu’il pensait.

Une fois son fils parti, Malcom prit un nouveau nom : Peter Pan, comme la poupée qu’il avait fait lui-même pour l’offrir à son fils. Une manière pour lui de rester auprès de lui malgré tout. Cependant, même si tout semblait parfait à Neverland, il y avait une petite ombre au tableau. Peter découvrit qu’il n’était pas éternel réellement. Du moins, c’était ce que l’Ombre lui fit croire. Etant le premier être humain à avoir voulu rester sur cette ile, l’Ombre n’avait pas apprécié que Peter enfreint ses règles et pour se venger, elle lui fit donc croire que s’il voulait être immortel pour du bon, il devrait prendre le cœur du plus purs des croyants. Quelques années plus tard, Peter envoya l'Ombre afin de trouver le portrait du fameux véritable croyant. Il ne voulait pas prendre le risque de passer à côté, ne sachant pas à quoi il ou elle ressemblait. L'ombre était donc partie à la recherche d’une personne qui pourrait faire ce portrait mais elle découvrit par la suite qu’en réalité, le véritable croyant de Peter existait bel et bien et ce n’était rien d’autre que son véritable amour. Ne voulant pas qu’il puisse gagner, l’Ombre demanda d’avoir le portrait d’un des descendants de Pan et la diabolique créature fit ainsi passer le pauvre Henry pour ce qui n’était pas en fait. Mais l’Ombre devrait se méfier car le destin s’arrange toujours pour que les âmes-sœurs se rencontrent.

Les années passèrent, voir même deux siècles. Peter put rencontrer son petit-fils, Baelfire mais il lui cacha leur lien de parenté. Il fit de ce dernier un membre de son groupe, les « garçons perdus ». L’éternel garçon savait qu’un jour ou l’autre, il devait laisser partir Baelfire afin que puisse naître Henry, son soi-disant véritable croyant. Dans le monde des contes, la méchante reine, Regina, avait lancé une malédiction qui emporta une partie de la forêt enchantée dans ce que l’on appelle « le monde réel », un monde dépourvu de magie. Mais fort heureusement, la magie de Neverland fut plus puissante et l’ile fut protégée du sort noir.

Trente ans plus tard, la malédiction fut enfin brisée. Pour Peter, il était temps de passer à son plan. Retrouver le Véritable croyant devient sa nouvelle priorité. Mais pour cela, il devait rejoindre le monde sans magie. Il utilisa ce qu'il lui restait comme poussière de fée et partit pour Storybrooke.